Le coup d’envoi de la CAN 2022 sera donné dimanche prochain, le 9 janvier à Yaoundé. Menacé par le Coronavirus, ce tournoi est également menacé par des groupes armés.
Certes, ces groupes ont promis de perturber cette CAN et ont envoyé des lettres de menace aux équipes du groupe F (Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie), qui joueront à Limbé et s’entraîneront à Buea, au Sud-Ouest.
A en croire Blaise Chamango, responsable de l’ONG Human Is Right interviewé par l’AFP, “Les menaces sont très sérieuses. Mercredi, il y a eu une explosion à Limbé dans une vente à emporter, c’est un message fort”.
La même source a assuré que “les soldats lourdement armés se trouvent sur quasiment tous les carrefours de Buea et Limbé. Les forces de défense et de sécurité opèrent des arrestations et des fouilles systématiques dans plusieurs quartiers”.
En effet, ni le pouvoir ni la CAF n’ont voulu donner des précisions sur le dispositif sécuritaire prévu.
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