La décision de suspendre pour six mois l’accréditation du laboratoire antidopage de Tunis par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) avait pour cause la non conformité avec certains critères inclus dans le cahier des charges international, a indiqué M. Mohamed Hédi Oueslati, directeur général du laboratoire national du contrôle des médicaments.
Il a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que l’Agence Mondiale Antidopage effectue, annuellement, des contrôles et des évaluations des différents laboratoires accrédités, soulignant que le laboratoire de Tunis souffre, selon l’AMA, d’insuffisances majeures qui exigent une identification des défaillances au niveau des équipements et des mécanismes de travail, afin de prendre les mesures nécessaires et d’être dans le score des autres laboratoires.
Il a fait remarquer que le laboratoire national du contrôle antidopage est, depuis vendredi dernier, non autorisé à effectuer des analyses d’échantillons antidopage, précisant qu’un groupe de travail a été chargé d’élaborer, en collaboration avec le ministère de la Santé et l’AMA, un plan d’action visant à apporter les correctifs nécessaires.
Un dossier, incluant toutes les mesures qui devraient être prises, sera ensuite transmis à l’AMA qui examinera, de nouveau, la situation du laboratoire et la possibilité de lever la suspension.
D’autre part, M. Sami Zahrine, chargé de communication à l’Agence nationale de lutte antidopage (ANAD), a précisé qu’une séance de travail se tiendra, prochainement, avec les représentants de l’ANAD, du ministère de la Santé publique et du ministère de la Jeunesse et des Sports, afin d’examiner les possibilités de poursuivre les analyses des échantillons durant la période de suspension.
A ce propos, il a indiqué qu’il est possible de recourir à l’un des laboratoires européens, d’autant plus que l’ANAD est lié par des accords de partenariat et de coopération avec certains laboratoires, notamment en Espagne, en France et au Portugal.
L’Agence nationale antidopage, a-t-il souligné, poursuivra ses activités qui consistent, notamment en l’organisation de campagnes de sensibilisation contre les dangers du dopage.
Source : TAP
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