Fergie Chambers révèle les derniers développements au sein du Club Africain

Le sponsor américain et principal soutien du Club Africain, Fergie Chambers, a publié un message sur sa page Facebook dans lequel il affirme ne reconnaître aucune action, décision ou déclaration émanant de quiconque agissant au nom du club en ce moment, sans avoir consulté l’équipe qu’il a lui-même choisie.

Voici la traduction du message :

En ce moment, je dors à peine ; nous évaluons sans relâche ce qu’il faut faire pour ramener le club, non seulement à son état normal, mais vers une situation de prospérité et de stabilité.

Il ne sert à rien d’injecter juste assez d’argent pour prolonger l’agonie d’une année supplémentaire, ni de dépenser des sommes colossales sans procéder à un changement structurel profond.

À ma connaissance, personne ne semble prêt à consacrer ne serait-ce qu’une fraction de l’énergie ou des ressources nécessaires pour y parvenir.

Le comité actuel a démissionné, et aucune élection ne pourra avoir lieu avant, au plus tôt, le 12 juin.

C’est pourquoi je me dois de déclarer publiquement, en tant que supporter, que j’assume de fait la gestion transitoire, et que je suis attendu pour résoudre la crise financière jusqu’à la tenue des élections : je ne reconnais aucune action, décision ou déclaration faite au nom du club sans consultation préalable de notre équipe.

Cette équipe se compose de :

Mohamed Sahli, en charge du volet technique, ainsi que toute personne qu’il souhaite associer à la préparation de la prochaine saison de football.

Les deux responsables des sections restantes – le basketball et le handball féminin – toutes deux en lice pour des titres.

Mes groupes consultatifs tunisien et américain, comprenant des membres internes et externes au club, des comptables, des experts techniques, des supporters et de véritables fidèles du club.

Comme je l’ai déjà indiqué, tout changera une fois les élections organisées, et toutes les parties prenantes seront alors consultées.

Je n’aurais jamais osé assumer un tel rôle sans la confiance écrasante que les supporters m’ont accordée, ni sans le geste du bureau sortant qui, en partant, m’a symboliquement remis les clés.