Le ministre tunisien des Sports n’accepte pas le chantage de la FTF !!

Interviewé par la Radio Nationale Tunisienne ce mardi matin, le ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports, Kamal Degguiche, a confirmé que c’est la FTF qui a décidé  de ne plus retransmettre les matches de Ligue 1 professionnelle.

Le ministre a d’abord rappelé que “la FTF est un établissement de service public lié à des structures internationales, et n’est pas une institution contrôlée par son président. Si nous voulons atteindre l’intérêt public, nous devons tous faire des compromis, mais malheureusement, lorsque nous n’avons aucune intention de parvenir à une solution et que nous utilisons les organismes internationaux comme un épouvantail, nous atteignons la situation à laquelle nous sommes parvenus e nos jours. Néanmoins, en tant que ministère, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour permettre au citoyen tunisien d’avoir le droit de regarder les matches à la TV nationale”.

Il ajoute : “le public sportif tunisien a le droit de regarder le championnat tunisien sur la chaîne officielle, et la Fédération tunisienne a une marge par laquelle il peut passer un accord avec la télévision officielle dans la limite des possibilités, car nous connaissons tous les difficultés financières. que traverse le pays”.

Degguiche a poursuivi concernant le problème des clubs de Ligue 1 et la CNSS : “la FTF nous a envoyé une lettre afin d’intervenir au profit des clubs auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, car nous avons demandé l’aide des clubs, alors pourquoi la FTF ne comprend-elle pas l’état actuel de la TV nationale et retarder les versements tant que l’intérêt national l’exige ? Nous nous immiscions dans le dossier de la sécurité sociale, mais dans les limites du budget de l’État, qui traverse des difficultés, et donc il ne peut pas stipuler des choses contre l’intérêt national, et cela est considéré comme un comportement antipatriotique”.

Il a souligné enfin que “le ministère des Sports représente l’Etat et le citoyen tunisien, et nous ne permettrons pas le processus de chantage”.