Tous les regards s’orientent aujourd’hui vers Paris où se tiendra la réunion d’urgence du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) pour examiner et discuter ce qui s’est passé lors de la finale retour de la Ligue des champions d’Afrique entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca.
Ce match avait été arrêté à la 62ème minute par l’arbitre Bakary Gassama, suite du refus de l’équipe marocaine de reprendre le jeu après un but injustement refusé en faveur du Wydad et la demande de ces derniers de consulter la VAR. Or, cette dernière s’est avérée en panne.
Malgré l’intervention du président de la CAF, Ahmad Ahmad en personne, un gros chaos a alors plané sur la pelouse suivi de la suspension du match. Le un coup de sifflet final est intervenu à la 152ème minute.
Depuis vendredi, les rumeurs vont bon train des deux côtés, avec des versions contradictoires de ce qui s’est passé.
La CAF devrait statuer aujourd’hui définitivement sur cette affaire, même si pour beaucoup d’observateurs, la victoire de l’Espérance de Tunis ne sera pas remise en cause, notamment après la remise du trophée et des médailles, vendredi dernier.
En fait, selon des experts en droit du sport, la défaillance de la VAR ne peut pas être une raison pour annuler ou rejouer un match, ce qui signifie l’impossibilité de la reprogrammation de la finale.
Néanmoins, le Wydad pourrait être suspendu de la participation aux compétitions africaines pour les deux prochaines saisons, en raison de son retrait du match.
Pour sa part, le club de Bab Souika risque d’être sanctionné de 4 matchs à huis-clos, dans le pire des cas, suite à des faits de hooliganisme, lors de cette finale.
Ainsi, la Confédération africaine de football pourrait annoncer un changement radical concernant la finale de la Ligue des champions africaine où le lieu de la finale africaine sera désigné à l’avance par la CAF.
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