Malgré tous les obstacles et pépins physiques, la tenniswoman Ons Jabeur reste optimiste pour Roland-Garros 2023. Dans une interview accordée au site officiel du tournoi “rolandgarros.com”, l’ancienne championne junior 2011 après une finale perdue en 2010 contre Elina Svitolina, Ons a fait savoir la naissance de la relation entre le peuple tunisien et le tennis : “De nombreux Tunisiens ont découvert le tennis grâce à Roland-Garros“.
Menant une formidable campagne sur terre battue l’année passée en jouant les finales des tournois de Charleston et de Rome et en atteignant les 1/4 de finale à Stuttgart, sans parler bien sur de son échec dès le premier tour à RG 2022, par la toujours dangereuse Magda Linette, Ons souligne que son style est particulièrement adapté à la terre battue, qui lui permet de préparer ses coups et d’utiliser à merveille ses redoutables amorties : “Je pense faire partie des meilleures sur terre battue. Iga est incroyable et je suis très flattée de sa déclaration (Iga a affirmé le mois dernier être la meilleure joueuse sur terre battue actuellement aux côtés d’Ons). Il faut réussir à s’adapter à toutes les surfaces. Les joueuses complètes sont rares. J’adore jouer sur terre battue. C’est probablement la seule surface sur laquelle je n’ai pas besoin d’enchaîner les matchs pour bien jouer. Je l’ai démontré à Charleston“.
Malgré qu’elle n’est pas encore parvenue à passer le stade des 8e de finale, les espoirs de la n°7 mondiale restent les mêmes : “Peu importe si j’arrive avec plus ou moins de confiance et de matchs dans les jambes. Je n’ai pas disputé beaucoup de rencontres cette année et c’est peut-être une bonne chose. Je vais simplement essayer d’aller le plus loin possible. J’aborde peut-être plus légèrement cette édition, mais j’aime la pression. J’en ai besoin pour rester concentrée et pratiquer un bon tennis. Ma priorité est d’arriver dans une forme physique optimale. Ainsi, je pourrai mieux enchaîner les tours. En me préparant bien pendant deux semaines, je pourrai obtenir de bons résultats à Roland-Garros“.
La native de Ksar Helal, qui s’est envolée de Rome vers Tunis afin de s’y entraîner pendant 7 jours, avant de poursuivre sa préparation pour Roland-Garros à Paris, a pu observer les numéros une et deux mondiales, à savoir Iga Swiatek et Aryna Sabalenka, s’affronter face à face lors des finales de Stuttgart et de Madrid, où chacune s’adjugeant un titre et a confié au sujet de cette rude concurrence : “Je ne suis pas contre un peu de changement. C’est bien aussi d’avoir un peu de suspense. Autrement, les fans se lassent. Les meilleures sont au rendez-vous et c’est une bonne chose. Mais c’est toujours intéressant lorsqu’elles sont challengées ou que quelqu’un crée la surprise. Le tennis féminin est d’une manière générale très attrayant. Peu importe l’opposition, peu importe le niveau ou la différence de classement, les vrais amateurs apprécieront toujours le spectacle. Il est important que les meilleures joueuses soient repoussées dans leurs derniers retranchements. Après tout, celles qui dominent actuellement le classement sont arrivées là car elles ont réussi à bousculer la hiérarchie en place. C’est ainsi que les belles histoires s’écrivent“.
Celle qui a fait partie du prestigieux casting de la série documentaire Break Point, diffusée sur Netflix a terminé ses propos par dire : “Sans forcément regarder l’intégralité de leurs matchs, je suis impressionnée par la puissance d’Aryna ainsi que par le mental et l’abnégation d’Iga sur le court. Je suis également subjuguée par les points incroyables de Petra Kvitova. J’apprécie probablement ce que je n’ai pas, ce que je n’arrive pas à faire et je recherche en elles l’opposé de mon jeu”
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires