Tunisie: Krol et Hagui font couler le navire tunisien

Après la déroute de notre équipe nationale pour la troisième fois consécutive en qualifications pour le Mondial et l’écrasante et méritée victoire du Cameroun, une lecture s’impose dans cette humiliante raclée.

Le plus grand enseignement à tirer de cette défaite est que la grande philosophie du sélectionneur national ainsi que la puérilité de Karim Haggui ont coûté cher à nos aigles et ont fait couler le navire tunisien.

Commençons d’abord par le schéma tactique abordé par Rud Krol. Le 4-3-2-1  adopté par le sélectionneur tunisien n’a définitivement pas porté ses fruits, il a même largement contribué à la dérive des aigles qui se sont résignés tout au long de la rencontre à subir la pression des lions et à contrecarrer la force de cogne des coéquipiers d’Et’oo, hélas bien plus conséquente que celle de Hagui et Co.  Incontestablement maillon faible de la chaine, Karim Haggui a été à côté de la plaque.  Sa puérilité et son incapacité à faire feu de tout bois ont enfoncé ses coéquipiers.  Et là une épineuse question nous effleure l’esprit. Pourquoi avoir misé sur Haggui alors qu’il était en dehors des paris et du jeu?  D’autres jeunes talents attendent d’obtenir le feu vert pour le déploiement de leurs ailes alors que notre capitaine ou plutôt notre “honte” nationale a complètement épuisé ses chances.  Il est inéluctablement le Talon d’Achille de la sélection nationale.

Autre enseignement à tirer de cette rencontre est la duperie de nos “aigles” dont les lions en ont fait une bouchée à croire aux miracles. En émettant une énième réserve comme lors de l’humiliation face au Cap Vert, la sélection nationale ajoute de l’indignation à l’humiliation et à l’incongruité.  Une qualification miraculeuse au parfum du scandale ne pourrait en aucun cas faire honneur à des aigles ou leur servir de planche de salut.  Quel visage auront-ils dévoilé en juin 2014  s’ils étaient parvenus à se qualifier sur on ne sait quel miracle divin?  Le véritable visage d’une équipe complètement à la traine, qui s’enlise de plus en plus au fond du gouffre.  Plus que jamais, un droit d’inventaire du foot tunisien se fait une nécessité plus qu’un luxe et la vile arrogance de certains doit céder place à un élan de modestie et de patriotisme afin de remettre sur les rails notre sélection. Un combat de longue haleine.  Le seul combat qui vaille.