L’échec du gouvernement n’est pas seulement un résultat, c’est une marque de fabrique, un mauvais sort. En rendant visite à l’Equipe Nationale de football, Ali Laârayedh a ramené toute sa poisse. Un danger public, ce mec! Il suffit qu’il mette la main à quelconque pâte pour précipiter le fiasco. Déjà que l’Equipe Nationale est entre les mains d’un homme périlleux dont le mauvais génie n’a d’égal que l’ego surdimensionné. Tonton blagueur, Nabil Maâloul, a reçu les encouragements de notre Chef de Gouvernement. Comme quoi notre Ali National adore les incompétents et les moulins à vent. Son frère ennemi, Tarek Dhiab, dans son coin, semble afficher un rictus narquois et vengeur à la bouche tant il était, à juste titre pour une fois, contre sa fumeuse nomination au poste de sélectionneur. Il l’a crié, haut et fort, sur tous les toits.
Après le match de la honte contre le Cap Vert, Nabil Maâloul aurait dû être épinglé pour haute trahison et intelligence contre le pays. Il a privé les tunisiens d’une joie Ô combien précieuse dans ce contexte actuel de crise et de chaos. Le taux national de dépression nerveuse est au firmament. Finir dindon de la farce du groupe le plus facile en Afrique et se casser les dents sur des monstres de football comme le Cap Vert, Guinée Equatoriale et Sierra Leone, il fallait l’oser! Nabil Maâloul, grand prince, l’a fait, de la manière la plus effrontée. Pourtant, avec un tel groupe, même un apprenti entraineur de water polo aurait tiré son épingle du jeu. Le petit et non moins fruste Nabil se voit grand dans ses revers qu’il collectionne comme des médailles en fer rouillé. Les quelques courageux spectateurs, présents à Rades, en sont doublement scandalisés.
Nabil Maâloul, nombriliste, manipulateur à ses heures, s’est servi de l’Equipe Nationale pour régler ses comptes, sans se délier de ses piges à Jazeera Sport où il continue, en même temps, à pérorer sur les tactiques et les prestations et à engranger les dollars. S’agissant de l’Equipe Nationale, son team, il n’y a ni tactique, ni technique ni physique ni rien. Rien que des écrans de fumée en guise de gestion sportive. On reconnait au moins à Nabil Maâloul une solide qualité: La fidélité. Toujours droit dans ses bottes. Il est fidèle à un noyau de joueurs, titulaires en puissance quelle qu’en soit la forme. Il est fidèle à un modèle de jeu qui a prouvé ses limites en nombreuses occasions. Il est fidèle à sa fibre cathodique, il jouit rien qu’à la simple vue d’une caméra. Il est fidèle à décevoir, à fâcher, à gâcher, à faire grimper le public tunisien au mur ou à sauter au plafond. Une fidélité à toutes épreuves.
Un attardé mental aurait compris que la charnière centrale Hagui/Abdennour est une calamité et que ces deux joueurs ne nourrissent aucune entente, bien au contraire. Un myope aurait vu que Chemmam , Traoui, Mouelhi sont hors de forme depuis belle lurette. Mal en prit les observateurs, Nabil la science n’a rien vu , n’a rien compris. Derrière son entêtement habituel, il n’écoute pas, n’entend pas.
En conclusion, que dire à Nabil Maâloul qui vient de démissionner … ?
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